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 Lune d'argent, ciel d'encre et rivières cinglantes

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Ia Tan U'ïoku



Messages : 7
Points d'Arcane : 36320
Date d'inscription : 14/05/2014

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MessageSujet: Lune d'argent, ciel d'encre et rivières cinglantes   Lune d'argent, ciel d'encre et rivières cinglantes EmptyLun 19 Mai - 12:26

Notes :
Narration première personne : Ia
Narration seconde et troisième personne : Narrateur
_______________________________________________________

Yooooo! Ici Narrateur le petit... ouais, on va pas commencer à se donner ses propres surnoms, ça fait un peu solitaire. Donc ouais, Ia notre toute jeune sorcière venait de jeter à la mer un des souvenirs de feu son père. Elle n'avait plus de famille et avait décidé de suivre son propre chemin dans la vie et ne plus suivre les idéaux que lui avait imposé son père toutes ces années. Elle était loin de concevoir que sa vie ne faisait que commencer ce jour et qu'une rencontre pourrait faire basculer toute son existence. Allez, maintenant que ça c'est fait.......

Tu pleurais mais tu refusais de sécher tes larmes. Parfois, il était préférable de se laisser aller à ses sentiments lorsque ceux-ci étaient trop forts. Tu observais une dernière fois cette mer, où s'était noyé ce livre il y a quelques instants. Emporté par les vagues, emporté par le courant de la cataracte, il devait déjà s'être disloqué et il ne restait de lui que quelques pages éparpillées dans ce lagon. Harry Potter n'était plus qu'un vague souvenir dans ton esprit. Plus jeune, tu avais découvert ce livre sur une étagère de ton père et il t'avait fait découvrir la lecture. Tu lui devais tant dans ta vie, notamment cette envie irrépressible de découvrir cet endroit appelé London dans le monde des humains, mais aussi tous ces objets que tu ne connaissais pas. Parfois, tu t'étais rêvée là bas, assise sur le quai d'une gare de train, non pas que tu aurais su ce que c'était si tu ne l'avais pas vu peint sur la couverture. D'ailleurs, combien de fois t'étais-tu vue esquisser un sourire lorsque les sorciers incantaient une formule magique en agitant leur baguette. Rowling n'avait véritablement aucune idée de ce qu'était un vrai sorcier; pourtant tu espérais qu'il existe aussi cette sorte de magiciens, bien que tu savais que tout ça n'était que fiction. Même si ça ne t'avait pas empêchée d'essayer leurs sorts... Tu tournais désormais le dos à l'océan, tandis que sur ses flots de céruléen brillait le reflet doré d'un soleil qui se faisait las. Bientôt, la nuit tomberait et cette idée te réjouissait : tu pourrais enfin t'abandonner complètement et tout autour de toi t'évoquerait le désespoir qui brûlait ta chair.

--
Je n'avais pas besoin de lui pour savoir quoi faire. J'étais une grande fille maintenant. Je pouvais me trouver quelqu'un que je pourrais aimer et qui m'aimerait en retour. Je pourrais me construire une famille et... Merde quoi, je suis vraiment stupide. J'ai enfin l'occasion de vivre mes rêves et tous ceux que je peux envisager sont ceux où je me retrouverais à nouveau étreinte dans une cage dont je ne pourrais plus m'échapper. Je dois encore trouver qui je suis, je dois découvrir le monde et apprendre la vie à coup de déconvenues.

--

Mince! Le soleil! pensais-tu. Tu t'étais laissée aller au gré du flot de tes pensées et avait omis qu'il fallait que tu te presses vers des étendues sèches avant que ne tombe la nuit. Cet endroit, tu l'avais découvert quelques années en arrière, lorsque tu cherchais un lieu où tu pouvais t'entrainer à pratiquer librement la magie. Tu étais ici perdue entre la forêt et la mer, dans un endroit atemporel qui était propre à lui-même. Ici coulaient sur des vastes étendues d'herbes des milliers de ruisseaux qui parfois zébraient la terre, parfois se mêlait à elle dans des torrents de boue et parfois coulait au dessus d'elle.

L'avancée du soleil était trop avancée pour que tu puisses espérer rejoindre la forêt avant qu'il ne se couche par delà l'horizon. Il ne servait plus à rien que tu te presses désormais, mais tu semblait l'avoir compris. Ton allure ralentissait et tu prenais le temps de contempler ces décors féeriques. Tu avais une fois entendue une légende sur cet endroit, aux lèvres d'un vieux conteur. On disait que les fées étaient nées ici, de la rencontre de l'eau et de la terre, lorsqu'un ruisseau aussi étincelant qu'une rivière de diamants s'était épris d'une fleur blanche. Tous les jours, elle l'abreuvait de son eau aussi fraiche qu'une brise d'été et lui amenait de sa source les terres les plus fertiles pour qu'elle puisse s'épanouir. Et cette fleur, à l'éclosion, aurait donné naissance à une fée. Et si tu pensais cette histoire fausse, tu ne pouvais t'empêcher d'imaginer qu'il y ait un jour pu avoir un amour aussi pur qui existe. Tu avais besoin de ce réconfort.

La nuit était maintenant tombée et tes pas résonnaient comme des signaux d'alarme pour toutes ces petites créatures nocturnes et craintives. À ton approche, grenouilles et insectes s'écartaient pour te laisser passer, même si certains, peut-être un peu trop curieux, virevoltaient non loin de toi. Tu avais brusquement tourné ta tête. Comme ces insectes, un bruit t'avait alertée. Quelque part, pas très loin, quelque chose d'autre que des petits insectes se baladait. Quelque chose de suffisamment grand pour que tu aies pu l'entendre parmi la symphonie nocturne qui emplissait la nuit et cette idée ne te rassurait pas. Tu pris une profonde inspiration et usa de tes dons de magie pour te camoufler dans le décor. Dans tes alentours, les ombres s'étaient alourdies et tu avançais dans une pénombre que ne semblait pas éclairer la lune presque pleine qui brillaient à des milles au dessus de toi. Pourvu que tu ne te fasses pas repérer. Tu avançais en faisant le moins de bruit possible, car si tu savais te rendre presque invisible, tu n'avais aucun don pour camoufler tes bruits de pas.
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Galinéa Néréides



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Date d'inscription : 24/04/2014

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MessageSujet: Re: Lune d'argent, ciel d'encre et rivières cinglantes   Lune d'argent, ciel d'encre et rivières cinglantes EmptyJeu 22 Mai - 21:44

Les histoires commencent toujours de la même manière, par Il était une fois … ce qui au bout de la 100 ème fois devient plus que insupportable. Je me demande vraiment ce qui nous plaisait autant dans ce genre d’histoire, quant on est enfant. Même moi j’aimais ça, puis on a tous rêver de devenir un prince ou une princesse. Enfin pour ma part je préférais être le destrier, puisque sans lui aucun prince ne serait arrivé à destination pour sauver la belle princesse. Ah oui, ça aussi c’était énervant, il n’y a  jamais de princesse moche, la perfection ça n’existe pas. Cependant, si je refaisais les contes de fées, je me ferais poursuivre par les foudres de milliers d’enfants, et je préfère éviter cela, car des enfants en colère c’est pas ce qui a de plus amusant.

Néanmoins, si pour une fois on débutait par la fin, cela serait beaucoup plus original. Puisque ça nous permettrait de savoir ce qui se passe après la fameuse phrase: “- Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ...’’ Car rien ne nous dit que par la suite le prince et la princesse n’ont pas divorcé ou bien pire, mais vaut mieux éviter le sujet, il y a des oreilles sensibles qui écoutent. Je m’en voudrais de briser leurs rêves.

J’avoue tous de même, que j'apprécie énormément la conte de la petite sirène, même si la fin est assez tragique dans la vraie version. Je suis comme elle, moi aussi je rêvais d’avoir ma liberté, et de ne plus avoir mon père sur le dos, même si le mien n’a rien avoir avec un gentil souverain bien au contraire. Et je ne suis pas tomber amoureuse d’un humain non plus, pourtant j’aime énormément l’espèce humaine.  Puis le point crucial c’est que tout comme la petite sirène, je suis une sirène. Cela ne fait pas du tout répétition …

La seule différence, c’est que moi je ne me suis pas transformé en écume après m’être fait rejeter; car cela n’est pas encore arrivé. En même temps, j’étais encore jamais tombée amoureuse, c’était donc difficile que ça m’arrive. Et d’un autre côté j’étais pas pressée que ça arrive, si je pouvais éviter d’être encore déçu par quelqu’un, ça me convient parfaitement, vu que j’en ai déjà assez avec mes parents.

Ma mère et mon père …. je ne peux pas dire qu’il ne me manquait pas, mais leur mode de vie et le mien étaient devenus incompatibles. Je n’arrivais plus à supporter leur agissement, ils apportaient beaucoup de destruction autour d’eux, mais à aucun moment ils ne s’étaient sentis coupable. Je n’étais pas comme eux, faire du mal à quelqu’un à mes yeux n’étaient pas possible. Je l’avais compris très rapidement, et je n’avais pas eu d’autre choix que de les fuir. Je me doutais qu’ils devaient encore me chercher, enfin surtout mon père, mais il m’était impossible de  revenir en arrière. J’étais beaucoup trop heureuse d’avoir obtenu ma liberté, même si pour la gagner j’avais du fuir. Je n’étais pas une lâche, sauf que parfois quand une situation devenait trop compliqué il arrivait qu’on n’est pas d’autre choix que de s’en aller. La force ne résolvait pas tout, même les mots étaient parfois inefficaces.

A présent, ça devait faire plusieurs années que je n’avais pas revu mes parents, ni eu le moindre contact avec eux. Je ne savais que trop bien ce que signifiait de renouer contact avec eux,  cela signerait ma perte voir mon arrêt de mort. Je n’étais pas encore prête à faire face à tous ça, je voulais encore profiter du temps qui m’était donné. Même si une sirène peut vivre très longtemps, contrairement aux humains qui ont une durée de vie plus courte que mon espèce.

Je passais donc, le plus clair de mon temps à nager dans la mer, les océans, enfin tout ce qui contenait de l’eau. Des fois, je me laissais guider par le courant sans vraiment savoir où il m'amenait. C’est de cette manière que je finis par atterrir dans cet océan. Il n’avait rien d’extraordinaire, mais le fais de se trouver dans un endroit isolé et sûrement connu de peu de personne, était assez agréable. Aucun bruit ni aucune personne à l’horizon c’était désert.

Pourtant, je ne pensais pas que dans ce genre d’endroit j’arriverais tout de même à me prendre quelque chose sur la tête, et qui plus est sous l’eau. Et contrairement à ce que je pensais c’était pas une pierre, mais un … Livre ?! Je le regardais sous tous les angles, Harry Potter, je le connaissais bien ce livre. Mais je me demandais bien qui avait pu jeter ça à l’eau.
Je pris alors la décision, de remonter à la surface pour essayer de trouver la personne qui avait balancé ça. Je pris donc forme humaine, laissant ma queue couleur rubis disparaître. Mais vu que j’étais nue, il fallait d’abord que je trouve de quoi me couvrir, heureusement ils restait non loin de là, des bouts de tissus, qui suffirent juste à me faire un maillot de bain. C’était toujours mieux que rien. Je partis à la suite des bruits de pas que j’entends non loin, ayant une bonne ouïe, pourtant je n’arrivais à voir personne. C’était drôlement étrange, mais ça signifiait juste qu’une autre créature magique était dans les parages, j’espérais ardemment qu’elle ne soit pas méchante, sinon je risquais d’avoir des ennuis.

“- Excusez-moi ? Je sais qu’il y a quelqu’un, même si je ne vous vois pas, je vous entends. Je ne vous veux aucun mal, je voudrais juste vous rendre quelque chose que vous venez de jeter. Il a l’air d’être quelque chose de précieux à vous yeux. Vous ne devriez pas vous en débarrasser de cette manière …

Je laissais un petit silence, en quête d’une réponse, mais rien. Je repris donc la parole:

Entre ici étranger si tel est ton désir
Mais à l'appât du gain, renonce à obéir,
Car celui qui veut prendre et ne veut pas gagner,
De sa cupidité, le prix devra payer.
Si tu veux t'emparer, en ce lieu souterrain,
D'un trésor convoité qui jamais ne fut tien,
Voleur, tu trouveras, en guise de richesse,
Le juste châtiment de ta folle hardiesse.
“ dis je en citant Harry Potter
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Ia Tan U'ïoku



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MessageSujet: Re: Lune d'argent, ciel d'encre et rivières cinglantes   Lune d'argent, ciel d'encre et rivières cinglantes EmptyMar 27 Mai - 1:47

« Hé ben en voilà une belle de surprise... » me disais-je de ma voix intérieure la plus ironique. Cette phrase, je ne m'en souvenais pas vraiment, mais au ton employé je me doutais qu'il s'agissait d'un passage de ce livre. Étais-je vraiment maudite? J'avais tellement souhaité voir s'en aller les souvenirs de mon père, pourquoi avait-il fallu qu'ils me reviennent de cette façon au visage, tels des dizaines de boomerangs que j'avais lancé depuis des années avec ma force la plus vivace. Pendant un moment, j'en oubliais ma concentration et le voile qui m'entourait se fit plus fin et il fut aisé de deviner mes formes immobiles au milieu de la pseudo-mangrove.

--

Les reflets de la lune sur ses cheveux leur donnaient un air presque mystique. On aurait dit qu'une cascade de lumière hâlé s'écoulait de ses cheveux et allait disparaitre au niveau de sa taille. Sa broche était tombée, lorsqu'elle s'était retournée incrédule vers la voix qui l'avait hélé. Inconsciemment, ses doigts s'étaient refermés sur l'obsidienne lors de sa chute, comme s'ils étaient dotés d'une conscience propre qui leur ordonnait la conservation de ce dernier bien maternel.

« Pourquoi es-tu venue? Qui es-tu? Comment m'as-tu retrouvée? Pour quelle raison m'apportes-tu cette chose, dont je souhaitais me débarasser? » Tant d'interrogations qui la turlupinaient, mais simplement des mots qui n'arrivaient pas à franchir ses lèvres.

« Ia. Mon prénom est Ia, fille de Tan et Ïoku. Permettez-moi de vous formuler une simple requête. Veuillez jeter immédiatement ce bien qui m'appartient, ou gardez le pour vous, mais ne l'apportez pas à ma vue. Je souhaite me débarrasser de cette relique qui appartient désormais à mon passé. »

Sa voix était cassée, érodée, comme une roche qui aurait subi trop longtemps les affres du soleil et de la pluie. Elle était devenue friable et faible. Elle avait besoin de compagnie, c'est donc tout naturellement qu'elle fit une demande incongrue.

« Accompagnez moi. J'ai besoin d'affronter la solitude, à deux. Nous apprendrons à nous connaitre sur le chemin. Faites moi simplement un plaisir de vous défausser de ce livre, par pitié. S'il le faut, je vous retrouverai un identique, je le jure. »

C'est assez soudainement qu'elle constata que la situation était assez incongrue. Elle abattue, cette femme qui essayait d'accomplir une bonne action, ses cheveux dénoués, son sort presque levé. Tout était vraiment étrange. Elle remit ses cheveux en place et désavoua son sortilège, ses deux yeux chartreuse intensément posés sur la sirène qui lui intimaient de la suivre avant qu'elle ne change d'avis par orgueil ou par ennui.
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