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 Alistair Ner'Harys - Familier - Prédéfini

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Alistair Ner'Harys



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Alistair Ner'Harys - Familier - Prédéfini Empty
MessageSujet: Alistair Ner'Harys - Familier - Prédéfini   Alistair Ner'Harys - Familier - Prédéfini EmptySam 19 Avr - 13:14


Ner’Harys Alistair

« La foi est une vue de l’esprit ; la rédemption, une illusion du cœur ; la corruption, la réalité de l’âme »




Âge: 340 ans
Race: Familier (Chat Noir)
Alignement: Ombres
Métier: Guide des âmes perdues
Signes particuliers: Un tatouage sur le biceps gauche, de nombreuses cicatrices un peu partout… Rien de plus, rien de moins




Caractéristiques: Peut-être devrais-je remercier les Sorciers de m’avoir offert une grande agilité, une capacité à bondir plus haut, plus loin, une ouïe plus conséquente, la nyctalopie, neuf vies (bien qu’il ne m’en reste plus que cinq), une langue râpeuse, une souplesse fort pratique… Mais aussi une patience à toute épreuve, un instinct de chasseur, une certaine fascination pour les oiseaux, les rongeurs, et les coussins au coin du feu. Une vraie vie de chat, en somme…

Ce que votre personnage pense...
De Maryssa : Elle est corrompue, et à ce titre, aussi fascinante que repoussante… Et c’est une Sorcière.
A t-il déjà entendu parler du cercle d'Andoxian: Il y a très longtemps. Mais ils ont été annihilés.
Que pense t-il de la guilde des bâtisseurs: C’est une plaisanterie, n’est-ce pas ? Mon sens de l’humour a des limites…
Des êtres humains: C’est une race basse et infecte, aussi pourrie et corrompue que les Sorciers qu’elle a chassés par le passé. J’en ai été un, un jour, et pas le meilleur d’entre eux, je parle en connaissance de cause…
Lui arrive t-il d'aller sur terre ?: Non
Que pense t-il de la purge de Salem ?:
De l'église ?: Effectivement, ce doit être une plaisanterie…
Des sorciers ?: Et cette question-ci plus encore… Je suis un Familier, comment pensez-vous que je considère les Sorciers, au juste… ?


Description...

Physique: Un corps immortel et immuable. Qui dois-je remercier pour cela ? Qui dois-je maudire pour cela ? Immortel et immuable, mais faible. Malgré ma haute stature, les muscles qui se sont forgés au fil des ans, nés de mon passé de traqueur, je ne suis qu’un homme. Je ne nierai pas en être un spécimen particulièrement remarquable… Des cheveux d’un blond presque blanc qui effleurent des pommettes hautes et marquées, des yeux d’un bleu si clair qu’ils transpercent l’âme, et une démarche féline, héritée de cet alter ego que d’autres ont fait naître pour moi… Je me sais sensuel, j’en joue, j’exacerbe ce trait grâce à mes vêtements, sobres, mais bien coupés, soulignant mes muscles, ma taille fine et mes longues jambes. Si vous aimez ce que vous voyez, approchez-vous, découvrez mon sourire joueur, un tantinet cruel, l’éclat d’anticipation dans mon regard, laissez-vous effleurer par mes mains puissantes, découvrez les marques que d’autres ont laissé avant vous, mais prenez garde, sous les plus beaux couverts se cachent parfois les créatures les plus exigeantes…

Parfois, au détour de la nuit, vous pourriez également croiser une petite silhouette au pelage dense et mi-long, d’un noir semblant absorber la lumière de la lune, aux coussinets rembourrés et silencieux, aux griffes rétractables et tranchantes, et aux brillants yeux dignes de deux citrines. La perfection faite chat, en somme. Et gare à qui tenterait de me prendre pour un vulgaire animal de compagnie… Nous sommes des êtres supérieurs, et nous le savons, quand nous nous faufilons dans vos demeures à la poursuite d’une souris mal intentionnée, ou d’une âme corrompue…


Psychologique: Avez-vous déjà essayé de définir la psychologie d’un chat ? Je vois… Fiers, indépendants, cruels, même, parfois. Imbus d’eux-mêmes, diraient certains. Mais surtout sauvages, et farouches. Le sadisme et la folie, la corruption, la chute, la damnation… J’ai vécu tout ceci. Je l’ai ressenti, je l’ai exprimé, par mes mots, par mes actes. J’ai plongé les mains dans les entrailles fumantes des Sorciers, et j’ai aimé ça. J’ai bercé le plus faible des chatons et j’ai aimé ça. J’ai aimé avec passion la plus belle des femmes, et je l’ai trahie sans remord. Puis un autre fou m’a offert une seconde chance, et désormais, je ne fais plus que lutter. Limite mince entre malédiction éternelle et perte totale de l’esprit, entre jouissance de la vie offerte et rejet total de ces années qu’il me reste, de ces vies gâchées et perdues, puis retrouvées, à mon grand plaisir, à mon grand désespoir.

Paradoxe vivant, mouvant. Je déteste ce qu’il m’a fait, ce que je suis devenu, et pourtant j’en profite, et je lutte, chaque jour, pour ne pas sombrer définitivement. Pourtant je n’y crois pas, je refuse d’embrasser l’idée que je pourrais en sortir, comme certains de ces Sorciers que j’ai été forcé d’accompagner. L’espoir est un sentiment dangereux, et à chaque fois que je l’ai ressenti, j’ai tout fait pour l’écraser, l’étouffer, le tuer… La tuer… Le compromis n’a jamais été dans mes habitudes, et pourtant, sans cesse, j’oscille entre deux extrêmes. Ma patience est sans limite et mon verbe haut, mais gare à qui dépasserait les limites, je ne chasse pas que les balles de laine…



Son histoire...

Une vie de chat. Une vie de chasseur, de traqueur. Les chats noirs sont réputés pour être maudits, pour porter malheur. Si vous ignorez pour quelle raison, laissez-moi vous le conter.  Un chat noir auprès de soi, dans une maison, apporte le bonheur, car il attire sur lui toutes les malédictions, et toutes les peines. En revanche, dès lors que vous le croisez au-dehors, il les porte sur lui comme la trace poisseuse de la corruption, et peut vous contaminer. L’histoire des chats noirs est la mienne. Peut-être que, finalement, Iclésius a été bien inspiré, en faisant de moi ce que je suis… Vous êtes perdus, je le vois, et parfois, je n’aime rien plus que m’écouter parler, au coin du feu, repu et à demi assoupi. Commençons donc par ce que vous nommeriez le commencement…

Il est des vies qui valent la peine d'être racontées, écoutées, vécues. La mienne, à n'en pas douter, en fait partie. Cependant, ne vous méprenez pas, lorsque je dis qu'elle en vaut la peine, ce n'est pas une simple expression ou une licence poétique. J'ai souffert plus que vous ne pourriez le concevoir, j'ai aimé, j'ai haï. Je me suis noyé dans les pires comme les meilleures passions. J'ai été damné, j'ai été perdu, j'ai été maudit. Je le suis toujours. Et depuis, je cherche... Pas la rédemption, non, je ne suis pas certain d'y croire malgré ce que j'ai fait, les années que j'ai passées à vainement tenter de me racheter... Je cherche juste une échappatoire. M'enfuir sur mes pattes de velours, pour que cessent enfin mes tourments.

Je vois que vous êtes inquiets face à cet homme étrange qui vous parle de mort avec tant de légèreté, voire même un sourire. Vous ignorez ce que je suis, mais je sais tout de vous, soyez-en certains. Je vous ai croisés, vous, vos ancêtres, vos semblables, des centaines, des milliers de fois au cours de ma vie, de mes vies. Je vous ai parfois aidés. Je vous ai parfois mutilés, torturés, traqués, abattus, avec un plaisir certain et évident. De mon côté, tout du moins... Oh, je vois que quelques courageux sont restés. Ne vous attendez pas à une grandiloquente épopée, il ne s'agit là que d'une histoire de cœur, de trahison, d'orgueil et de mort...

Tout débuta, comme depuis la nuit des temps, avec la rencontre d'un homme et d'une femme. Pas mes parents, non. Je vous épargne ma fastidieuse enfance, l'assurance instillée en moi depuis mes premières pensées, de mon importance et de ma supériorité, la longue et brillante éducation que je reçus. De même que mon adolescence débauchée, qui s'acheva brutalement lorsqu'elle apparut devant mes yeux. Point de coup de foudre. Elle était sale et déguenillée, tout autant que je l'étais, ou aurait dû l'être, si mes doigts n'avaient été si agiles. Aucune incohérence, mon récit est émaillé d'autant de contre-vérités qu'il y a d'étoiles dans le ciel. Même si dans mes ténèbres, je n'ai plus l'heur de les voir aussi fréquemment qu'à l'époque, dans cet autre monde.

Les scrupules ont toujours été une notion toute relative pour moi. J'aurais volé les dernières dents d'un vieillard, ou les premières d'un nourrisson, si l'on m'en avait proposé un prix suffisamment élevé. Et malgré tout, c'est ce que je fis avec elle. Je l'ai trahie tant de fois que je ne saurais en tenir le compte. Elle m'a blessé pareillement, dans ma chair, dans mon âme. Elle fut ma première. Ma première femme, ma première victime... ma première Sorcière.

Je n'ai jamais tenu de registre des autres, et leur souvenir, leurs noms, leurs visages, ont disparu de mon esprit. Leurs cris se perdent dans les rivières de sang et dans les flammes qui les ont vus périr. Mais les siens... Son regard planté dans le mien alors que la vie quittait son corps, ses cris d'agonie qui retentissent encore dans mon esprit, les jours où le désir se fait le plus fort. J'ai aimé cette femme au-delà de toute raison et sa mort, je crois, a entraîné la mienne. Ma déchéance, ma folie. Frénésie de mort, de sang, de perdition. Je me suis gavé de leur souffrance, celle de ces Sorciers. Je la cherchais en chacun d'eux. Elle me manquait, comme une faim que je n'aurais su combler, comme un besoin inassouvi, comme un membre qui m'aurait été arraché.

Orgie de sang et d'entrailles, corruption, damnation. Les voir mourir confortait mon choix et, plus je m'enfonçais, plus j'oubliais la souffrance de mes erreurs, et le vide qu'elle y avait créé. L'Inquisition, paradoxalement, a été ma rédemption, et ma déchéance. Je l'ai noyée dans la masse de ces autres, j'ai sauvé cette fraction de mon âme en perdant tout le reste et en me condamnant à une éternité de souffrance que j'estimais, en un sens, mériter.

J'ignore encore, à ce jour, si je suis censé remercier ou détester Iclésius pour ce qu'il m'a fait. Le rencontrer a été, d'une certaine façon, la pire chose qui ait pu m'arriver. Je l'ai traqué, comme j'ai pourchassé les autres, et il fut des plus délectables à poursuivre, un véritable défi pour le chasseur que j'étais, que je suis. Notre rencontre fut... difficile à décrire. Je me demande s'il a voulu me punir, ou s'il a perçu en moi quelque chose que je ne trouve pas moi-même. Une possibilité de rédemption, un espoir qu'il a souhaité me donner... Ou une condamnation à une vie de souffrance, sur le fil, sans cesse, hésitant entre la tentation du chaos, et l'appel de la lumière...

Il est difficile pour vous, simples mortels, d'imaginer ce que représente exactement la corruption. Tout à la fois une douce tentation, comme l'odeur lourde et sucrée de l'opium pour un drogué, mais aussi le plus détestable des pièges, un miroir-aux-alouettes, collant, gluant, sale et sombre, qui vous entraîne, et vous embourbe, pour ne jamais vous relâcher de ses morbides bras blancs. Ce fut tout ça pour moi, et plus encore. Le premier temps, les premières années, ma première vie, en somme, n'eut de cesse de m'enfoncer plus encore dans mon erreur, dans mon trouble, dans ma folie. Je découvrais le plaisir du sang qui coulait sur ma peau réactive, de son odeur prégnante, cuivrée, qui m'atteignait comme jamais, des moindres gémissements de douleurs que je percevais enfin au creux de mes oreilles, mais aussi de cette vision exacerbée, qui rendait la chasse... définitivement ennuyeuse.

La facilité de la vie, l'appel de la corruption, la séduction de mon nouvel état, sans réflexion aucune sur ses conséquences, marquèrent mes premières années. Je redécouvrais un monde dans son entièreté, un monde séduisant, un monde dangereux, sanglant et noir, qui m’entraînait de plus en plus loin de son souvenir. Mon premier lien fut on ne peut plus catastrophique, si j’en juge par la sanction que la malédiction aurait dû m’imposer. Une débauche savoureuse, à nulle autre pareille. La première mort du Sorcier auquel j’étais lié. Puis la déchirure. La découverte de ce que j’avais moi-même infligé. Torture, souffrance, insoutenable, insurmontable, forcée dans mon corps et mon esprit, expulsée de mes chairs, mélangée à mon sang. Symphonie de hurlements, bichromie de noir et de rouge, puis l’explosion, le blanc, la délivrance, enfin, la mort…

A ce jour, je m’interroge encore. Iclésius savait-il que j’hériterais des traits que seule la légende prêtait aux chats noirs, dont j’étais désormais ? A ces oiseaux de mauvais augure qu’il valait mieux avoir chez soi mais que tous rejetaient ? Ou la magie ancestrale dont il avait usé avait-elle consciemment décidé qu’une seule vie ne me suffirait pas à me repentir ? Difficile à dire. Comme il est complexe d’expliquer pourquoi j’ai l’impression que la magie est plus entité que force. Toujours est-il que cela me servit de leçon. Pour un temps, à tout le moins. Un an, dix, vingt, une vie. Chaos d’une route semée d’embûches, parfois entrecoupée de rares instants de lumière qui ravivent l’espoir d’une possibilité, qui ne fait que m’arracher plus encore le peu de cœur qu’il me reste lorsqu’il s’enfuit ou se brise, pauvre miroir raccommodé dans lequel seul un reflet difforme et incertain peut encore être aperçu.


La vie, choix multiples, la fuite que j’entreprends, que j’envisage, la corruption, la folie, les souvenirs, l’amour, la chaleur, le sang et la mort. Un maelström avec lequel j’avance chaque jour, paradoxe dans lequel je m’enfonce, contre lequel je lutte, pour trouver une place, pour trouver ma place, pour me montrer digne de ma malédiction, et digne du salut qui m’a été offert. Vous me voyez sourire et vous demandez pour quelle raison. Rassurez-vous, vous ne me voyez pas… Tous ont fui durant mon récit. Je n’avais pourtant pas menti, c’est une vie qui en vaut la peine, et qui est portée par icelle. La seule question que vous pouvez vous poser est la suivante : Qu’est-ce qui, dans ce récit, relève de la réalité, et qu’est-ce qui n’est que le mensonge né de l’esprit malade d’un pauvre fou…?
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Enaya Haldane



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MessageSujet: Re: Alistair Ner'Harys - Familier - Prédéfini   Alistair Ner'Harys - Familier - Prédéfini EmptyDim 20 Avr - 12:39

Après délibération avec le staff nous trouvons que ta fiche ne peut qu'être validée! Bonne interprétation du personnage, beau style d'écriture. Fiche plaisante qu'il fut agréable à lire.

Bienvenue officiellement parmi nous! Tu peux dés a présent rp et il y a pas mal de nouveau sans rp encore ^^
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Ilclaste Lane



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MessageSujet: Re: Alistair Ner'Harys - Familier - Prédéfini   Alistair Ner'Harys - Familier - Prédéfini EmptyDim 20 Avr - 21:11

OUAIS ! Copain familier !!! \o/
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MessageSujet: Re: Alistair Ner'Harys - Familier - Prédéfini   Alistair Ner'Harys - Familier - Prédéfini Empty

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